Vous avez conçu un dashboard sur-mesure avec des indicateurs personnalisés basés sur vos données ? Vous devez impérativement vous assurer de son bon fonctionnement avant de le déployer. C’est ce que l’on appelle la phase de « recette ». Pour organiser votre recette, vous avez besoin de ce que l’on appelle un cahier de recette. Cela tombe bien, nous vous proposons un modèle de cahier de recette à télécharger. Il vous aidera à structurer vos tests.
Découvrez dans cet article comment réussir la recette d’un dashboard. On répond à toutes vos questions.
Sommaire
I. Comprendre la phase de recette dans un projet de dashboard
La mise en place d’un dashboard est un projet complexe qui requiert une attention particulière à chaque étape. La phase de recette est l’une des plus essentielles, car elle détermine la fiabilité et l’utilité du dashboard final.
1. Définition et objectifs de la phase de recette dans le cadre d’un projet dashboard
La phase de recette d’un dashboard est une série de tests et de vérifications visant à valider la conformité du tableau de bord avec les exigences initiales du projet. Elle sert à s’assurer que le dashboard remplit son rôle, qu’il traduit correctement les données en informations pertinentes et qu’il offre une expérience utilisateur intuitive.
Les objectifs de la recette sont multiples. Non seulement elle vise à garantir l’exactitude des données présentées, mais elle a aussi pour but de confirmer que les indicateurs choisis sont pertinents et apportent une réelle valeur ajoutée aux utilisateurs finaux. En outre, elle permet de s’assurer que l’interface est ergonomique et que l’interaction avec le dashboard est fluide et naturelle.
2. Les avantages d’une recette bien réalisée
Une recette de dashboard minutieusement exécutée offre de multiples avantages, qui vont bien au-delà de la simple validation technique. Voici les principaux bénéfices :
- Confiance accrue : Les utilisateurs peuvent se fier au dashboard, sachant qu’il a été testé en profondeur. Cela instaure un climat de confiance, essentiel pour la prise de décision basée sur les données présentées.
- Réduction des coûts : Identifier et rectifier les problèmes lors de la phase de recette évite des coûts supplémentaires et des efforts ultérieurs pour des corrections post-déploiement.
- Optimisation du ROI : Un dashboard qui répond aux attentes des utilisateurs connaîtra une meilleure adoption. L’utilisation régulière du tableau de bord maximise le retour sur investissement du projet.
- Amélioration de la prise de décision : Un dashboard fiable permet aux décideurs d’avoir une vision claire et précise, facilitant ainsi des décisions stratégiques éclairées.
- Satisfaction des utilisateurs : Un dashboard bien conçu et validé répondra mieux aux besoins des utilisateurs, augmentant ainsi leur satisfaction et leur engagement.
II. L’outil indispensable pour faire une recette ? Le cahier de recette
Lorsqu’il s’agit d’assurer la fiabilité et la pertinence d’un dashboard, le cahier de recette se positionne comme un outil incontournable. Il formalise le processus de vérification et garantit que chaque élément du dashboard est scruté avec rigueur.
1. Qu’est-ce qu’un cahier de recette pour un dashboard ?
Le cahier de recette est à la phase de test ce que le cahier des charges est à la phase de conception : un document de référence essentiel qui guide et structure les étapes du processus. Dans le contexte des dashboards, le cahier de recette est d’autant plus crucial que ces outils traitent une multitude de données et servent souvent à la prise de décision en entreprise.
Concrètement, un cahier de recette de dashboard est un document qui détaille chacun des tests à réaliser pour s’assurer que le tableau de bord est fiable et fonctionne comme prévu. Chaque test est décrit de manière à ce qu’il puisse être reproduit, tout ceci permettant une vérification systématique et rigoureuse.
2. Les éléments clés d’un cahier de recette pour un dashboard
La création d’un cahier de recette de dashboard nécessite une attention particulière aux détails afin de garantir une couverture complète de tous les aspects du tableau de bord. Voici les éléments essentiels que doit comporter un tel document :
A/ Liste des indicateurs : Au cœur du cahier de recette, la liste des indicateurs représente les éléments de données que le dashboard est censé présenter : le chiffre d’affaires, le nombre de nouveaux clients, le taux de conversion, etc. Pour chaque indicateur, une description claire, sa source de données, et les formules ou méthodes de calcul utilisées (si applicable) doivent être spécifiées.
B/ Dimensions d’analyse : Les dimensions jouent un rôle crucial dans la phase de recette. Elles permettent de réaliser plusieurs tests pour un même indicateur en changeant la manière dont il est analysé. Prenons l’exemple du chiffre d’affaires : le cahier de recette pourrait prévoir de tester cet indicateur en le segmentant d’abord par catégorie de produit (test du CA pour la catégorie X, puis pour la catégorie Y), puis par zone géographique (test du CA pour la zone A, puis pour la zone B). Ces dimensions multiples assurent une vérification complète de chaque indicateur. C’est la garantie que le dashboard est fiable quelle que soit la manière dont les données sont filtrées ou segmentées.
C/ Sources de vérité : Pour chaque indicateur et dimension, le cahier de recette doit identifier clairement les sources de données de référence ou « sources de vérité ». Il s’agit des bases de données, systèmes ou rapports officiels considérés comme étant les plus fiables et précis pour chaque élément d’information. En identifiant ces sources, le cahier de recette établit une base solide pour la comparaison et la vérification des données du dashboard. On est là au coeur du sujet : vérifier que les données des indicateurs du dashboard sont concordantes avec les données des sources de données qui alimentent le dashboard et qui sont réputées fiables.
D/ Protocole de test : Une fois les indicateurs, dimensions et sources de vérité établis, le cahier de recette doit détailler le protocole de test pour chaque élément. Cela inclut la méthode de comparaison (par exemple, une comparaison directe des chiffres, une vérification des pourcentages, etc.), les critères d’évaluation (qu’est-ce qui constitue une réussite, une divergence acceptable, etc.) et les étapes à suivre en cas d’écart détecté.
En fin de compte, la clé d’un cahier de recette réussi réside dans sa précision et sa clarté. Il doit être suffisamment détaillé pour guider les testeurs à travers chaque étape du processus de recette, tout en étant suffisamment clair pour éviter toute ambiguïté ou confusion.
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Prendre contact avec CartelisIII. Les étapes de la recette d’un dashboard à partir du cahier
La mise en œuvre efficace d’une recette de dashboard nécessite une approche structurée et méthodique. Voici un aperçu détaillé des étapes clés pour garantir le succès de cette phase cruciale du projet.
1. Préparation
La phase de préparation est la pierre angulaire de la recette d’un dashboard, établissant une fondation solide pour les étapes à venir. Il s’agit de mettre en place tous les éléments nécessaires pour assurer une recette fluide et efficace.
Tout d’abord, il est essentiel de rassembler toutes les ressources. Cela signifie avoir sous la main le cahier de recette, qui servira de guide tout au long du processus. Mais cela comprend également l’assurance d’avoir accès à toutes les sources de données et aux outils d’analyse nécessaires. Ces ressources sont vitales, car elles permettent de réaliser les tests dans des conditions optimales et de garantir la fiabilité des résultats obtenus.
En parallèle, une communication efficace avec toutes les parties prenantes du projet est primordiale. Cela implique non seulement de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les attentes et les objectifs du dashboard, mais aussi de clarifier les rôles et responsabilités de chacun pendant la recette. Une bonne communication évite les malentendus et facilite grandement le déroulement des étapes ultérieures.
Enfin, la préparation est également le moment idéal pour jeter un coup d’œil en avant et planifier les étapes suivantes. Quand les tests commenceront-ils ? Qui sera impliqué ? Quels seront les points de contrôle ? Avoir une vue d’ensemble à ce stade permet de garantir que rien n’est laissé au hasard.
2. Exécution des tests pour le dashboard
L’exécution des tests est l’étape où la théorie rencontre la pratique. Après une préparation minutieuse, il est temps de plonger dans le vif du sujet et de confronter le dashboard à la réalité des données.
La première chose à avoir en tête est la méthodologie : chaque test doit être rigoureusement effectué en suivant le cahier de recette. En effet, ce dernier a été élaboré pour s’assurer que tous les éléments du dashboard sont passés au crible. Se conformer à cette feuille de route garantit que chaque indicateur, chaque dimension, et chaque visualisation sont examinés avec le même niveau d’exigence.
Chaque résultat, qu’il soit conforme ou non aux attentes, doit être consigné. Cette documentation sert non seulement de preuve du travail accompli, mais elle est également essentielle pour les étapes d’analyse et d’ajustement. Si une incohérence est détectée, il est impératif de noter tous les détails pertinents : quelle était l’attente, quelle est la valeur observée, quelles sont les données ou paramètres concernés, etc.
Enfin, l’exécution des tests est aussi le moment de faire preuve d’agilité. Si un écart ou une incohérence est identifié, il ne s’agit pas simplement de le noter et de passer au test suivant. Il faut essayer de comprendre, en temps réel, la source de l’écart. Est-ce un problème de données ? Un souci de configuration du dashboard ? Ou peut-être une interprétation erronée du cahier de recette ? En cherchant à comprendre immédiatement, on gagne un temps précieux pour les étapes d’ajustement.
3. Analyse et ajustements pour le dashboard
Une fois la phase d’exécution des tests terminée, vient l’étape cruciale de l’analyse. C’est le moment de prendre du recul, d’examiner les résultats obtenus et de déterminer les ajustements nécessaires pour parfaire le dashboard.
Le premier volet de cette étape est la compréhension des écarts. Chaque incohérence ou déviation par rapport aux attentes définies dans le cahier de recette doit être analysée en profondeur. Il s’agit de déterminer la nature de l’écart : est-ce une erreur dans la source de données ? Une mauvaise configuration ou un bug dans le dashboard ? Ou peut-être une incompréhension ou un manque de clarté dans le cahier de recette lui-même ? Identifier précisément la cause de chaque écart est fondamental pour définir les actions correctives appropriées.
Ensuite, vient le volet des ajustements. Forts des informations recueillies lors de l’analyse, il est temps de mettre en œuvre les corrections nécessaires. Cela peut impliquer des modifications techniques, comme ajuster une formule ou corriger une jointure de données, mais aussi des ajustements plus conceptuels, comme repenser la manière dont une information est présentée ou interprétée. Chaque ajustement doit être réalisé avec soin en veillant à ne pas introduire de nouveaux problèmes ou incohérences.
Enfin, après chaque ajustement, il est important de retester l’élément concerné pour s’assurer que le problème est bien résolu et qu’aucun nouvel écart n’a été introduit. Cette démarche itérative garantit que le dashboard est aussi précis et fiable que possible.
4. Validation finale du dashboard
La validation finale est le moment décisif qui conclut le processus de recette. Elle requiert une vérification approfondie pour s’assurer que chaque test du cahier de recette a été mené à bien et a abouti à un résultat satisfaisant. C’est l’occasion de consolider tous les résultats, offrant une vue d’ensemble claire de la performance du dashboard.
Mais au-delà de la technique, l’aspect humain est tout aussi crucial. Les retours des parties prenantes du projet, qu’il s’agisse des utilisateurs finaux, des décideurs ou des analystes, apportent une dimension opérationnelle et stratégique. Leur feedback garantit que le dashboard ne se contente pas de respecter des critères techniques, mais répond véritablement aux besoins et aux enjeux de l’entreprise.
Une fois tous ces éléments en place, une validation formelle acte la fin de la recette et l’acceptation du dashboard comme outil fiable et pertinent pour l’organisation.
maiza ismael says
merciiiiiiii
Blain says
Merci pour le modèle
Martinez says
Tres utile et tres interessaht
ben aissa says
votre guide est tres utile merci beaucoup
azouagh says
Intéressant