Nous allons vous donner les clés pour construire vous même votre plan de taggage,
ou l’externaliser en comprenant bien les enjeux.
Les tags sont des scripts placés sur votre site web.
Ils sont utilisés pour transmettre des informations comme les pages vues aux outils publicitaires et de mesure de la performance. Quelques exemples : le script « principal » de Google Analytics à placer sur toutes les pages, un tag « évènement » Google Analytics placé à l’ouverture d’une pop-up ou le tag « panier » de Criteo à placer lors d’un ajout au panier.
Le plan de taggage liste les tags et organise leur mise en place.
Quand l’activité d’un site web se développe, les tags se multiplient. On trouve assez vite des centaines de tags différents. Le plan de taggage recense tous les tags à mettre en place (ou déjà installés) et détaille le processus d’installation et de maintenance des tags.
Pour tracker le comportement de vos visiteurs.
Le tag principal d’une solution Web Analytics permet de tracker les pages visitées, mais il y a beaucoup d’interactions sur votre site web qui se passent avec la même URL et qui sont pourtant très intéressantes (téléchargement livre blanc, ouverture pop up, etc.). Pour tracker ces actions, il faut lister précisément tous les évènements à tracker dans un document structuré.
Pour garantir la fiabilité de vos données.
La mise en place des tags est un exercice difficile qui suppose beaucoup de rigueur. Les erreurs sont très fréquentes, et peuvent rendre vos données inutilisables. Il faut prendre le temps de définir précisément les modalités de mise en place de chaque tag et s’assurer qu’ils fonctionnent tous correctement.
Nous pouvons réaliser un diagnostic de votre dispositif de tracking actuel pour vous aider à y avoir plus clair.
La réalisation d’un plan de taggage est un exercice difficile qui suppose une bonne culture en webanalyse, et surtout une bonne méthodologie de travail. Si le travail n’est pas réalisé correctement, et surtout rigoureusement, la recette (= phase de test) du plan de taggage prendra beaucoup de temps, vous découvrirez après quelques mois qu’il manque des indicateurs de performance, ou pire qu’une partie des données n’est pas fiable.
Voici les grandes lignes de la démarche que nous mettons en oeuvre avec les clients que nous accompagnons sur le plan de taggage :
Avant de se lancer dans la création d’un plan de taggage, il est essentiel de prendre le temps de bien définir ses besoins et ses objectifs de tracking. C’est un travail collaboratif qui doit impliquer toutes les parties prenantes : équipes marketing, produit, data, technique, etc.
Quelques questions clés à se poser collectivement :
L’enjeu est de couvrir exhaustivement les besoins de tracking, mais aussi de les prioriser en fonction de la valeur business. Un bon plan de taggage, c’est un plan de taggage pragmatique et actionnable !
Une fois les besoins de tracking définis, il faut structurer son dispositif technique et organisationnel. C’est une étape clé pour assurer la pérennité et l’efficience du tracking. Le premier choix à faire est celui de la plateforme de Tag Management (TMS). C’est l’outil qui va permettre de centraliser la gestion des tags, de façon déconnectée du code site.
Le choix doit se faire en fonction des besoins fonctionnels (types de tags supportés, intégrations natives, interface de debug), mais aussi des contraintes techniques (compatibilité avec le CMS et les outils existants) et de votre budget.
Ensuite, il faut définir la gouvernance du plan de taggage :
Enfin, il faut concevoir la structure de la couche de données (dataLayer). C’est un élément clé du dispositif : c’est l’objet JavaScript qui va contenir toutes les informations à transmettre aux différents tags. Sa structure doit être réfléchie pour être évolutive, cohérente et adaptée aux besoins des différents outils de tracking.
Par exemple, on peut prévoir des objets pour les données utilisateurs (ID, email, type d’abonnement, etc.), les données produits (ID, catégorie, prix, etc.), les données transactionnelles (ID de commande, montant, etc.), les données de navigation (page, recherche interne, etc.).
Une fois les besoins de tracking bien définis, il faut les formaliser dans un document structuré : le fameux plan de taggage. Généralement, il prend la forme d’un fichier Excel ou Google Sheets.
En lignes, on liste chaque page du site (URL) ou chaque type de page (ex : fiche produit, tunnel de conversion, page de confirmation de commande, etc.). En colonnes, on indique les différents tags à implémenter (Google Analytics, Google Ads, Facebook, Eulerian, AT Internet, etc.), avec pour chaque tag :
L’enjeu est d’avoir un document le plus précis et le plus exhaustif possible, pour ne rien oublier et ne rien laisser à interprétation au moment de l’implémentation.
Une fois le plan de taggage mis en œuvre techniquement, commence une étape importante : la recette, c’est-à-dire le test complet du tracking pour vérifier que tout fonctionne comme prévu. C’est un travail minutieux qui demande méthode et rigueur.
Pour chaque tag et chaque type de page, il faut vérifier :
La recette se fait d’abord en environnement de test, puis en production une fois le site mis à jour.
Ce n’est qu’une fois cette phase de recette validée qu’on peut considérer le plan de taggage comme opérationnel et exploitable pour mesurer la performance. Et c’est un travail continu : à chaque modification du site, il faut re-tester les tags impactés pour éviter toute régression !
Nous pouvons réaliser un diagnostic de votre dispositif de tracking actuel pour vous aider à y avoir plus clair.
Télécharge notre template de plan de tracking adapté à GA 4
Nous pouvons réaliser un diagnostic gratuit de vos besoins.
N’hésitez pas à nous contacter pour un premier échange rapide.
Cartelis est un cabinet de conseil opérationnel data & CRM. Nous faisons le lien entre analyse et exploitation opérationnelle de vos données pour maximiser I’impact de vos investissements.
Nos consultants accompagnent des directions marketing / commerciales dans l’exploitation de leurs données clients.